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| Critiques de Film | |
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Alexander Cunningham
Nombre de messages : 200 Age : 86 Localisation : Entre Londres et Glencow Date d'inscription : 13/09/2007
| Sujet: Critiques de Film Ven 2 Nov - 12:15 | |
| J'ai ouvert ce sujet pour que chacun puisse s'exprimer sur les films qu'il a vu. Vous pouvez poster ici des critiques de films mais attention, il faut que se soit une vraie critique, pas juste deux lignes... Vous pourrez ainsi féliciter ou blamer un film, donner envie aux autres de le voir ou permettre d'éviter les navets... S'il vous plait, ne postez qu'une seule critique par film et pour les commentaires, utilisez le flood circus. Pour savoir quels sont les filsm déjà exposés, voici la liste : Casino Royal Harry potter et l'Ordre du Phénix
Dernière édition par le Jeu 7 Fév - 17:19, édité 1 fois | |
| | | Alexander Cunningham
Nombre de messages : 200 Age : 86 Localisation : Entre Londres et Glencow Date d'inscription : 13/09/2007
| Sujet: Re: Critiques de Film Ven 2 Nov - 12:34 | |
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Mon père m’a baigné, depuis l’âge de 6 ans, dans l’univers du plus célèbre des agents secrets de sa majesté. C’était donc avec une certaine impatience que j’attendais la sortie en salle du tout nouvel Opus de la saga James Bond.
Dès les premières scènes du film, nous découvrons un Bond plus musclé et moins gadgétisé que ses prédécesseurs, plus proche du personnage créé par Ian Flemming. Casino Royal, premier ouvrage de la série, nous retrace les débuts de l’agent 007. En effet, James Bond, promu "double 0" au début du film, se retrouve face à M. Le Chiffre, banquier très particulier des plus grands terroristes mondiaux. Aidé de la ravissante Vesper Lynd, l’agent 007 va tenter de ruiner Le Chiffre afin de le forcer à se mettre sous la protection des services secrets britanniques, lesquels espèrent pouvoir en tirer quelques informations utiles à leur lutte contre le crime.
Les puristes, dont je fais farouchement partie (et Mamie le sais bien), furent indignés d’apprendre que le rôle du célèbre James Bond serait attribué à Daniel Craig. Dans le cœur des fans de 007, seul le premier Bond, Sean Connery, était capable d’endosser le costume et de porter le Walter PPK, Roger Moore passant d’avantage pour une courgette vendeur de farces et attrapes avec ses innombrables gadgets tandis que George Lazenby tentait de faire figuration et que Timothy Dalton espérait, en vain, impressionner les ménagères de plus de 40 ans. En fin de compte, Pierce Brosnan semblait être un des rares acteurs à pouvoir rivaliser avec Sir Sean Connery. La déception fut donc grande quand les fans apprirent le départ de l’écossais que la série Remington Steel avait fait connaître. Mais elle se transforma en horreur à l’annonce du nom de son remplaçant. « Sacrilège… Hérésie… » s’indignèrent les puristes. Et il y a de quoi. Le nouveau James Bond devient blond aux yeux bleus, un corps d’une musculature inconnue jusqu’à présent par ses prédécesseurs. Bref, James Bond n’est plus vraiment James Bond.
Mais, après la projection, même les plus radicaux des puristes (dont je fais partie) se doivent de se rendre compte de leur erreur. Ce nouvel Opus renoue avec l’essence même de James Bond, tel que l’écrivait Ian Flemming. Plus violent, plus viril mais également plus cru, Casino Royal est ce que certain appelleront un vrai film de mecs. Je ne suis pas d’accord avec cette expression car le film met également en valeur la gente féminine à travers la somptueuse Eva Green, qui incarne Vesper Lynd. Si Eva fait mine d’autant de charme et de fragilité que la rose, elle n’en a pas moins les épines et en égratignera farouchement le cœur de l’agent 007. Ce nouveau James Bond, 21ème d’une longue série, voit complètement disparaître les gadgets au profit de l’action. Les habitués seront donc probablement déçus de l’absence remarquée de la Section Q mais également de Miss Money Penny, envolée comme les célèbres remarques à l’emporte-pièce et les petites blagues (remplacées par un humour froid et cru). Mais les puristes se rassurent en retrouvant, non sans un certain plaisir, les décors qui ont fait les belles heures des James Bond précédents tels que Miami (Goldfinger), Nassau (Permis de Tuer), la plage d’Ursula Andress (Dr. No) et, bien entendu, le Casino. On y retrouve également un générique digne de ce nom, style délaissé dans Meurs un autre jour, mais, et c’est une première, sans femmes. Néanmoins, des troubles dans la chronologie des James Bond ternissent quelque peu le film. Si les connaisseurs apprécieront les nombreux clins d’œil des réalisateurs, comme le retour de la célèbre Aston Martin DB5, déjà vue dans Opération Tonnerre et Goldfinger, et de l’Aston Martin Vanquish, aperçue dans Meurs un autre jour, les vêtements des acteurs sauront retenir l’attention de tous les spectateurs. Les smokings impeccables de Bond et les robes somptueuses de Vesper Lynd accentuent encore plus l’idée de luxe de cet Opus. Seul la présence du maillot de bain moule-b****, peu flatteur pour Daniel Craig, semble faire tâche sur ce qui paraît néanmoins être un grand film d’action hollywoodien.
En fin de compte, malgré un scénario des plus légers, le duo Craig-Green marche à merveille. Vous vous prendrez au jeu, vous tournant la tête, vous ne verrez plus que Rouge et Noir.
Dernière édition par le Jeu 7 Fév - 17:18, édité 1 fois | |
| | | Sophie Cunningham
Nombre de messages : 6 Age : 67 Date d'inscription : 14/09/2007
| Sujet: Re: Critiques de Film Ven 2 Nov - 12:50 | |
| Un des meilleurs films de la Saga. Hier, Mercredi 11 Juillet 2007, sortait en France le cinquième opus de la Saga cinématographique Harry Potter ; " Harry Potter et l’Ordre du Phénix". Bien entendu, pour cette occasion, il nous fallait être sur la brèche. C’est donc le cœur vaillant et le regard critique que nous sommes entrés dans la salle obscure. La surprise fut grande lorsque nous nous sommes aperçus que, malgré le fait que nous ne soyons qu’une humble ville de province, les 4 salles dans lesquelles le film était projeté étaient presque toutes remplies. Et le succès de Harry Potter a dépassé les clivages de l’âge puisqu’il y avait bien plus d’adultes et d’adolescents présents que de jeunes enfants (l’heure de la projection y étant peut être pour quelque chose aussi --> 19H45). Mais venons-en au film puisque c’est ce qui nous intéresse. Avant même de commencer les critiques et les éloges, sachez que des 5 films déjà sorties en salle, seul le premier opus " Harry Potter à l’Ecole des Sorciers" peut rivaliser avec l’adaptation du 5ème tome. En effet, la majorité de l’ouvrage de J.K.Rowling a été rendu, le plus fidèlement possible, dans le film, jusqu’au camion poubelle qui passe dans la Square Grimmaurd lors de l’arrivée de Harry à la demeure des Black. Parlons des personnages. Comme nous l’avaient laissées présager les premières images du film, les coupes de cheveux en ont drôlement prit un coup. Les cheveux longs ne sont plus à la mode dans Poudlard, ou peut être était-ce un caprice de Dolores Ombrage, quoi qu’il en soit, le coiffeur a radicalement sévi, pour le plus grand bien des spectateurs. S’agissant plus spécialement des rôles, cette cuvée est particulièrement goûteuse. Hermione, qui ne cesse de s’embellir avec l’âge (et dont la voix française mûrit elle aussi) nous enchante. Moins "Première de la Classe" mais plus féminine, les garçons ne résisteront pas, je pense, en la voyant en chignon, les cheveux tirés en arrière, dans la Salle sur Demande. Concernant Ron, ceux qui seront les plus heureux en voyant ce film sont ceux qui pensent qu’il ne sert, dans le Trio, que de tapisserie. Qu’il n’est qu’un manche même pas utilisable pour balayer (Penny, je t’entend sourire d’ici). En effet, il passe littéralement, dans cet opus plus que dans les précédents, pour un boulet. Et Hermione enfonce volontiers le clou en le descendant en flèche. Tout comme Severus (que l’on retrouve toujours aussi Severus) qui n’hésite pas à passer ses nerfs sur la tête du pauvre Gryffondor. On le plaindrait presque se cela ne nous faisait pas rire. Harry reste quant à lui Harry, même si sa crise d’adolescente, bien davantage retranscrit dans le livre que dans le film, peut en agacer certains. Mais des premiers rôles, c’est celui de Dolores Ombrage qui marque le plus. Imelda Staunton interprète avec un tel brio le rôle de la membre du Ministère-Professeur de DCFM que nous en sommes resté bluffés. Elle a su mêler à la fois le rôle rude de Grande Inquisitrice et ce petit "je ne sais quoi" de Bree Van De Camp dans Desperate Housewives qui fait que même dans les pires situations on a l’impression que rien ne la perturbe et qu’elle garde le contrôle. Son jeu incroyable rend fabuleusement bien la prise en main progressive de Poudlard par le Ministère. Il ne fait aucun doute que c’est à elle que nous décernons l’oscar CMM de la meilleure prestation. Néanmoins, Dolores Ombrage n’est pas la seule surprise de ce film. Nous tirons également un grand coup de chapeau aux seconds rôles. Même si Neuville Longbottom se fait remarqué dans ce 5ème opus, la révérence se tourne vers la gente féminine, représentée par Evanna Lynch et Emma Thompson. La première joue le rôle de Luna Lovegood. Même ceux qui, comme moi, n’avaient pas accroché avec ce personnage, la relayant au dernier plan lors de la lecture, seront impressionnés. La jeune actrice a su rendre crédible cette farfelue qui pourtant avait du mal à l’être. Elle en fait même quelqu’un d’inquiétant par certains côtés mais attachant en fin de compte. La seconde est une habituée des lieux puisqu’il s’agit de notre chère Sybille Trelawney. Son interprétation dans son rôle de professeur destabilisée par la sanguinaire Dolores Ombrage coupe totalement avec le passé et éblouira l’assistance. Il est même dommage qu’elle ne soit pas plus présente dans le film. Bien entendu, aucun film ne peut égaler un livre et nous pourrions énumérer " les choses qui manquent". Mais en fin de compte, elles sont sans grandes importances. Je vous le dis ; vous pouvez aller voir ce 5ème opus de la saga Harry Potter sans crainte d’être déçu. La pire des choses qui puisse vous arriver est que vous ressortiez du cinéma des étoiles plein des yeux. | |
| | | Philinte D'Armagnac
Nombre de messages : 24 Age : 47 Date d'inscription : 30/10/2007
| Sujet: Re: Critiques de Film Ven 2 Nov - 23:48 | |
| Harry Potter et l'Odre du Phénix est le cinquième opus des aventures du petit Potter dans le monde sorcier.
David Yates, réalisateur et producteur anglais a enfin réussi à replonger la saga dans l'atmosphère des livres, ce qui n'était pas une mince affaire après le quatrième film, américanisé au possible et décevant au final. Ici au contraire, on se concentre sur l'intrigue principale et on laisse tomber le superflu comme la relation Harry Cho qui est vraiment passée au second plan et qui n'est pas plus mal. Et la bataille du Ministère ne prend pas une part trop importante du film.
La réalisation est souple et fluide, pas trop appuyée, et finalement, en s'appuyant sur un bon script dans lequel les coupes ont été judicieuses par rapport au livre, on a gardé l'essentiel de l'intérêt du livre: l'engagement politique, la résistance à l'oppression, le tout sans manichéisme flagrant, comme dans le livre.
Ce film laisse une impression de réussite car il gomme toutes les aspérités rendant Harry chiant (n'ayons pas peur des mots) par son attitude adolescente dans le tome 5. Les coupes sur sa crise de jalousie envers Hermione et Ron préfets, sa discussions avec Dumbledore à la fin du livre, tout cela a été coupé et édulcoré, ce qui au final, n'est pas plus mal tant Harry était pénible dans ce livre. (J'ai adoré à titre personnel aussi tout ce que Ron se prend dans la tête lol Oui, je le déteste toujours).
On retrouve donc une fidélité remarquable au livre même s'il faut l'avoir lu pour tout comprendre, amplifiée par ce petit service que nous a rendu Yates dans sa réalisation, ce qui donne le trop rare sentiment habituellement au cinéma, que le film est mieux que le livre.
Quelques petits regrets, infimes au demeurant: Les seconds rôles sont tout simplement éblouissants. Appuyés par des accessoiristes, maquilleurs et chefs déco à fond sur leur sujet, ils sont épatants. Quel dommage que l'apparition de Trélo ( la géniale Emma Thompson) se réduise à trois minutes, idem pour Lestrange interprétée par Helena Bonham Carter (sublimes toutes les deux dans leur interprétation)! Luna Lovegood est bien dans son rôle, mais quel dommage qu'on ne précise pas qu'elle est la fille du Propriétaire du Chicaneur!
Bref quelques coupes au montage qui sabordent le travail de ces immenses actrices. A regretter aussi la coupe sur la rencontre entre Sirius et Severus au 12 Grimaurd Place... La seule ayant échappé à ce facheux incident reste Ombrage (Imelda Staunton) qui est stupéfiante dans son rôle!
Au final, le film est très plaisant, sombre et intriguant, laissant bien entendre que les temps ont changé, et amorce bien les chanement encore plus profonds qui vont intervenir dans le 6. On peut même se réjouir que Yates soit de la partie pour réaliser le prochain film!! | |
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