Penelope De Luxley, Directrice de Sainte-Mangouste

Prénom complet: Penelope Gillian
Nom: De Luxley
Surnom: Penny
Age/date de naissance: 35
Statut: Sorcière de sang pur
Situation Familiale: Célibataire
Métier/Occupation: Guérisseuse en chef à Sainte-Mangouste
Lieu d'habitation: Londres moldu, à l’angle de Bayswater Road et Queensborough
Ancienne Maison: Serpentard
Filière Scolaire: recherche et pratique
Baguette magique: 25 cm, ébène , plume de phénix
Pouvoirs spéciaux: phytomage
Patronus: un écureuil
Langues parlées: Anglais, bredouille un peu de français


Taille: 1, 75
Cheveux: Roux
Yeux: bleus
Origines: anglaises
Style/allure: classe. Elle est toujours bien mise et son allure est soignée quelles que soient les circonstances.










Il y a 35 ans de cela, Penelope vit le jour à Londres, dans la résidence familiale. Trois médicomages avaient été réquisitionnés pour l'occasion. La jeune madame De Luxley venait de subir un accouchement assez difficile et dormait paisiblement. Son premier enfant, Dominic, s'était blotti à côté de sa mère sur le lit. Lorsqu'Archi rentra à la maison ce soir là, il trouva sa petite famille paisiblement endormie...

Une histoire de rêve, ou presque.

Juliet est une femme forte. Elle a épousé Archibald pour respecter les voeux de ses parents qui voulaient bâtir un empire familial leur survivant. Les Gilligan étaient une très vieille et très noble famille de mages aristocrates qui ont bâti leur fortune grâce aux potions cosmétiques. Pour leur fille unique, ils rêvaient d'un grand mariage et surtout d'une union avec une autre grande famille.
La lignée familiale ne produisait que de fiers Serpentards, et en cela, Juliet a été une erreur de Merlin. Sa répartition à Serdaigle fut un choc pour ses parents.
Dès lors, ils passèrent les sept années que leur fille resta à Poudlard pour trouver le candidat idéal: un Serpentard, riche, et sang-pur. Ils trouvèrent dans la noble maison de Salazar un entremetteur qui trouva la perle rare: Archibald De Luxley, fils d'un diplomate anglais en poste à Paris.


Archibald voyant aussi dans ce mariage une belle opportunité, a demandé sans tarder la main de la belle Juliet. La noce fut l'une des plus belles du monde sorcier. Toute la haute société était présente en la cathédrale de Westminster... Sur les portes du monument avaient été jeté des sorts de repousse-moldu. A leurs yeux, la cathédrale était certie d'échafaudages d'une grande entreprise de maçonnerie, recouverts d'écritaux " Travaux, cathédrale fermée".







Un an après le mariage naquit Dominic. Un petit garçon espiègle mais tendre. A la maison, Dominic est le roi et profite très bien de la situation. Archibald tient son héritier, son successeur. Juliet passait toujours après son fils pour son mari. C'était comme si elle n'avait été pour lui qu'une génitrice.



Huit ans plus tard, contre toute attente, une petite fille vint donc au monde, Penelope. Juliet donna tout son amour à ce petit bout de chou croisé avec une tornade. La petite lui rendra d'ailleurs tout l'amour que son fils ne lui a pas rendu et souffrira énormément du désintéressement de son père à son sujet. Ses grands-parents, et maintenant sa grand-mère seule, puisque son grand-père est décédé, s'en sont rendu compte, mais trop tard. Aujourd'hui, Granny a donné sa maison avec vue sur Hyde Park à Penny.


Penny a donc eu une enfance heureuse grâce à sa mère, mais bancale à cause de son père qu'elle déteste. Une forte complicité lie les femmes de la famille.

Au fil du temps, Penny a développé l'habitude de noircir les feuilles de son journal. Elle a le même depuis ses seize ans, il s'agit d'un cadeau de sa mère pour son anniversaire.

Il s'agit d'un journal magique, qui s'ouvre selon une procédure particulière. Juliet l'avait acheté chez Barjow et Beurk, à l'époque, le vendeur avait été incapable de lui déclamer l'ensemble des propriétés de l'objet. penny continue encore aujourd'hui à les découvrir.

Dès qu'elle le reçut, son prénom s'inscrivit sur la couverture, et son inconscient lui dicta comment l'ouvrir... Impressionnée par les pouvoirs de son cadeau, Penny se jeta dans les bras de sa mère et partit dans sa chambre pour le découvrir encore plus. Elle l'appela William.

Au fur et à mesure, elle répertoria les différentes caractéristiques et pouvoirs du journal et les entama une classification rigoureuse qu'elle continue de tenir à jour.

Extrait:

Citation :

William ne boit pas l'encre de la plume qui le caresse. Il l'absorbe dans ses pages qui la restituent lorsque j'en fais la demande [...]

C'est phénoménal, je devrais déjà l'avoir terminé depuis des mois et chaque jour, dès que je l'ouvre, je trouve quatre nouvelles pages vierges. Je savais la magie puissante, mais là, tu me surprends de jour en jours [...]

Ma naïveté dans certaines matières égratigne ma fierté et mon arrongance! Et tu en es une. Tu es pour moi une énigme qui s'épaissit de plus en plus... Quel est ton problème? "Je ne fais pas que distribuer des pages vierges, je sais écrire aussi..." Pardon? [...]

Je t'écris, tu me réponds... Je chante et tu écris ma musique... Je pleure et tu absorbe mes larmes. Qui es-tu William? [...]

Je ne te savais pas journalite. Tu me diras, pour un journal... [...]

6ème année:

Le temps des amours


2 Octobre 1988

Citation :

Ils manquent d'anvergure, père avait raison. Même les Serpentards, surtout les Serpentard. Ils me collent, ils m'usent comme des courtisans sans terre, tout ça pour mieux profiter de mon nom et de ma fortune. Heureusement, je ne suis pas dupe. Je me fiche totalement de leur plaire, je ne leur fais aucune concession.
Mon esprit est ma meilleure arme, le choix le glaive de la justice. Tout est une question de choix et de sélection dans les relations. Etre fourbe, ambitieux, ou je ne sais quoi, sans avoir un peu d'esprit c'est tout simplement être un brave idiot. La science de l'à propos est dans le verbe...

- Parles-tu là de tes amis?

Non, je parle de simples connaissances. Je n'ai pas d'amis, personne n'en est assez digne.

15 novembre 1988

Citation :

Je le déteste, je le hais, je le méprise, je l'ignore, je le fustige, je l'arrête... Mais quel vantard !!! Yacine Borguésé voilà de qui je parle. Ce Gryffondor a pris la sale habitude de me pourir la vie. Depuis son arrivée le mois dernier, il m'a désignée comme victime de ses petits jeux débiles. Il m'énerve! Il n'est pas Français pour rien.
Et quand je vois cette cohorte de filles qui se traînent à ses pieds et qui soupirent son nom, ma baguette me démangent. Ne voient-elles pas à quel point il aime entretenir sa petite cour?

- Et que crois-tu faire avec tes chers Serpentards?

Je suis désolée, ça n'a rien à voir. Eux sont vils, cruels et sots par nature.

- Je croyais que tu détestais les autres maisons...

Non...

2 Décembre 1988

Citation :

... Et voilà comment je l'ai envoyé au tapis. Cette fesse de troll en furie n'aurait jamais dû oser me provoquer en duel. Un simple tarentallegra a suffi à lui faire danser le twist dans la Grande-Sale! Tout le monde était plié de rire. Je n'aurais pas cru remporter ce duel aussi facilement.
Enfin peu importe. A présent, j'ai un porteur d'eau pour la semaine! Bien fait! Un toutou Gryffondor, c'est la meilleure chose qui pouvait m'arriver pour rester en tête du palmarès de popularité de notre belle maisonnée!

- Ce garçon me semble bien courageux... non?

C'est un Gryffondor! mais... Qu'entends-tu par là?

- Rien, rien.

15 Décembre 1988

Citation :

Comment peut-on se laisser humilier de la sorte?
Je ne le comprends pas. C'est inconcevable pour quelqu'un comme moi... William qu'en penses-tu? William?

- Tu verras bien...

23 Décembre 1988

Citation :

... Le pauvre... Yacine est tout sauf une fesse de troll...

- Tiens, un miracle?

Je ne savais pas tout ce qu'il avait vécu avant d'arriver en Angleterre. J'ai entendu Dumbledore et McGonagall en parler au détour d'un couloir. Ils ne sont pas bien fins ceux là.
Je me rends compte que j'ai été injuste et féroce avec lui. La culpabilité commence à me ronger. Je ne sais pas quoi faire. J'ai envie de lui acheter un cadeau pour Noël. Mais je ne pense pas que sa religion fête Noël...

24 Décembre 1988

Citation :

Il ne veut plus me parler. Depuis que j'ai appris tout ce que je sais sur lui, il ne veut même plus me voir... Je suis désespérée.
Et cette maudite fierté qui m'oblige à cacher mon état de désespoir à ceux de mon espèce. Ils ne savent pas ce que c'est de se faire du souci pour quelqu'un. Ils sont bien trop préoccupés à protéger leur petite vie bien rangée de tous les désagréments de... l'amitié.

- L'amitié?

1er janvier 1989

Citation :

J'ai mal quand je ne le vois pas.
J'ai comme une grosse boule dans le ventre quand il prétend m'ignorer.
Je suis prise de frissons quand il frôle mes doigts.
Je...

-Tu...

L'aime... oui.

- Dis-le lui...

Il va se moquer de moi et je serai la risée de Serpentard. Je ne peux pas me traîner aux pieds d'un Gryffondor. Les fêtes de fin d'année m'ont semblé bien tristes cette année. Même l'apparition de la neige n'a pas fait taire cet état de solitude et de spleen dans lequel je suis plongée.

- Est-ce que tu le perçois encore comme tel?

4 Février 1989

Citation :

C'était hier soir.
En sortant de la Grande Salle, je me suis arrangée pour glisser un morceau de parchemin entre ses doigts sur lequel je lui donnais rendez-vous sous le chêne liège au bord du Lac Noir et je suis sortie l'attendre.
Il faisait très froid dehors, l'hiver n'épargnait personne cette année, surtout les amoureux déjà transis comme moi.
J'attendis presque une heure, seule. J'étais frigorifiée et en même temps, je sentais mon coeur se sécher face à la déception. Je ne pouvais m'en prendre qu'à moi et à mon attitude de ces dernières semaines envers lui. Quelques larmes roulaient sur mes joues lorsque j'entendis des bruits de pas derrière moi...

Citation :

" Tu me prends pour quoi De Luxley? Un jouet que tes parents t'auraient payé? Tu sais quoi, tu vas me lâcher, tu vas me détester, tu vas faire comme..; comme si je n'existais pas OK? Je te déteste!"

Voilà comme entrée en matière on aurait pu faire mieux. Je ne savais pas quoi lui répondre.

" Yacine..."

"Quoi encore? T'as pas compris? T'as qu'à dire à ton père qu'il invente une potion pour déboucher tes oreilles de pimbêche!

"Je ne peux pas te détester."

"Tu pleures?"

" Qui aurait cru que je puisse en être capable, hein?"

"Ce n'est que de la pitié que tu ressens. Je ne veux pas de pitié, pas plus qu'une copine qui me traiterait comme un esclave."

"Tu as le droit de me haïr, je ne mérite pas plus avec tout ce que je t'ai fait. Accepte juste ce cadeau. Je te l'avais acheté pour noël mais bon... et je ne ressens aucune pitié envers toi. Je suis simplement désolée de ce que je t'ai fait. Tout."

Je me levai pour partir lorsque je l'entendis défaire le paquet de chez Scribenpenne. Et puis, voilà, la plume magique pour caligraphie Arabe fit le reste.

"Attends!"

Citation :

Voilà William, ça s'est passé comme ça.

- Et après?

Après, il m'a rejointe. Il était derrière moi. Je ne voulais pas me retourner, je ne voulais pas qu'il puisse voir mes larmes. Mais, il a glissé ses mains sur mes hanches et m'a embrassée dans le cou, je lui fis enfin face, et nous nous sommes embrassés.
William, je nage dans le bonheur. Comment ai-je pu être assez stupide pour le laisser passer à côté pendant si longtemps?

28 mars 1989

Citation :

Ca s'est passé dans la tour d'astro. Nous avons pris l'habitude d'y passer nos soirées. Là, nous nous allongeons sur une couverture et nous regardons les étoiles. Yacine aime beaucoup l'astronomie. Il prend beaucoup de plaisir à me raconter l'histoire de chaque constellation. Dans ses bras je me sens bien, bercée par sa voix et ses histoires.
Hier soir pourtant nous sommes allés plus loin. Orion c'était de cette constellation qu'il me parlait. Puis, je ne l'ai pas laissé finir cette histoire. Le physique a été plus fort que le reste. Nous étions là, c'était lui et personne d'autre, c'était le moment. Je n'ai pas regretté une minute ce que nous avons fait. La douleur était bien minime par rapport à la fierté que je ressentais. Non de 'avoir juste fait, mais de me dire c'était avec lui, que nous nous sommes appartenus l'espace d'une nuit.

21 juin 1991, Cymru University, Pavillon Pavillon Ymenyddol

Citation :

La vie est douce à l'Université. Bien sûr, il est hors de question de me départir de mes répliques acerbes et cyniques envers les autres. J'aime trop ce petit pouvoir de l'esprit pour l'abandonner. Et puis, ne dis-tu pas qu'il faut rester soi-même William?

- Je dis surtout qu'il faut être capable de de devenir soi-même, d'apprendre à se connaître pour s'accepter tel que l'on est.

Yacine et moi nous pouvons enfin être ensemble au grand jour et c'est fort appréciable mon cher William. Les autres, nous nous en moquons à présent.

- C'est une excellente nouvelle. Je suis heureux de constater que ma petite correspondante est enfin elle-même.


Oui, enfin, c'est vite dit. Père ne veut toujours pas entendre parler de Yacine et mère est trop faible pour s'interposer et nous aider.

18 juin 1992, école Mangouste Bonham.

Citation :

Je craignais la séparation, mais je dois reconnaître qu'elle a du bon, surtout pour les retrouvailles.
Yacine poursuit ses études pour devenir auror, et moi, ma route se poursuit dans cette école. Les études sont passionnantes, j'ai les meilleurs maîtres, tout est génial ici, mais... il me manque. Nous essayons de nous voir le plus souvent possible, dès que je peux je transplanne à Cymru.

- Et lui, Comment le vit-il?

Très mal à ce que j'en sais. Mère nous soutient moralement. Parfois Yacine va la voir et je le retrouve là-bas.

27 juin 1992, Londres.

Citation :

L'année prochaine, je ferai mon stage à Poudlard auprès de Poppy. Yacine logera chez ma mère à Londres, le soir je transplannerai de Pré-Au-Lard pour que nous passions au moins nos nuits ensemble.

Citation :

Oui l'horreur. Penelope ne m'a plus touché depuis cet horrible accident. Alors à vous qui vous demandez bien ce qui a bien pu se passer de terrible, je vais vous le raconter.
L'âme de penelope m'est directement connectée depuis le jour où elle a commencé écrire en moi. Je connais tout de ses tourments et de ce qui a scellé son coeur. Je sais que ce qui la fait fuir aujourd'hui la sauvera demain. lorsqu'elle se sentira prête, elle viendra à nouveau m'ouvrir, et elle découvrira que les choses les plus importantes qui lui sont arrivées sont écrites en moi et conservées précieusement.

Citation :

Yacine est mort en mission. A l'Université il a suivi une formation pour devenir auror, ce qu'il fit aisément. Ses parents l'avaient découragé de poursuivre des études d'astronomie en prétextant qu'il n'y avait pas de travail dans cette branche. Comme ils ont eu tort...

Il a accédé au grade d'officier pendant sa première année, en 1994. Penny venait à peine de commencer son internat à Sainte-Mangouste. La montée en puissance de Voldemort se précisait et la menace plannait sur la communauté sorcière.