Innauguration

Monsieur le Ministre avait passé trois quarts d'heures avec ses conseillers pour choisir "la" robe de sorcier la plus adequate pour cet évènement majeur que cesrait cette inaauguration dans la carrière du Ministre.

L'affaire était d'importance car il fallait que la couleur de la robe soit assez spéciale pour qu'on repère Alistair d'un coup d'oeil, que de par sa coupe, sa finesse et sa beauté on devine de suite la fonction de Ministre pour les idots qui n'avaient jamais ouvert un journal de sa vie.
Enfin, il ne fallait pas qu'elle soit trop belle pour ne pas se couper de la base électorale ni pour occulter le reste de la cérémonie... les affres de la politique.

D'après Jefferson, beaucoup de monde était attendu pour cet évènement. Même si tous les protagonistes de la bataille finale étaient morts, la chute de Voldemort resterait un évènement unique pour la communauté sorcière britannique, tout comme 1515 resterait toujours célèbre en France. La date de l'innauguration n'était pas dénuée de bon sens non plus: un mémorial à Godric's Hollow, une statue dans l'Atrium du Ministère pour les dix ans de liberté de la communauté, c'était plutôt judicieux.

Une fois paré de ses plus beaux atours, Alistair partit pour l'atrium. Une importante foule était déjà présente, marmi, eux, Alistair reconnut immédiatement journalistes, commerçants, professeurs, apparement tout le gratin de la société se bousculait au portillon.

Une statue recouverte d'un voilage était au centre de toute les attentions. Le ministre se dirigea vers la petite estrade montée juste à côté, exprès pour le discours. Il contempla la foule à ses pieds dans un soupir d'aise, et pointa sa baguette sur sa gorge.

- Sonorus. Mes chers amis, nous sommes ici réunis...

HJ: je laisse tout le monde poster sona arrivée, je poursuis le discours après.

HJ: Avant que mon personnage ne meurre. Ce sera ma dernière participation à un sujet.

Alienor était assise sur le rebord de la fontaine. L'inauguration ne la tentait pas trop, elle s'en moquait royalement même, mais elle voulait profiter de l'occasion de voir son frère. Elle savait qu'il faisait quelques démarches pour se trouver un appartement et qu'il rencontrait quelques difficultés tant l'offre de biens immobiliers était rare.

Etant donné qu'il l'avait bien aidée lors de ses moments difficiles, elle comptait bien lui apporter le maximum de soutien. Les membres d'une famille n'étaient-ils pas là pour ça?

A cette pensée, la belle soupira et regarda passer les gens prêts à se bousculer pour approcher ce ridicule Ministre. Non, Alienor ne l'aimait pas. Les idées qu'il véhiculait n'étaient pas les siennes, et elle espérait vivement qu'il soit remplacé. En plus de cela, elle le trouvait arrogant, prétentieux, manipulateur... bref, beaucoup trop homme politique à son goût.

Par contre, elel lui reconnaissait une chose: savoir s'habiller. Elle ne savait pas qu'une armée de stylistes et de conseillers l'aidaient à chaque fois, mais elle remarquait toujours que sa tenue collait merveilleusement aux circonstances.

Soudain, au milieu de sa rêverie, elle aperçut son frère pointer le bout de sa barbe. Elle lui fit signe de la main en espérant qu'il l'apercevrait.

L'innauguration d'une statue en l'honneur des jeunes Potter, Weasley et Granger, qui avaient, à eux trois, réussit l'exploit d'anéantir le non moins célèbre Lord Voldemort. Soit. Oolong n'était pas spécialement fan -pas du tout, pour être honnête- de ce genre de cérémonies, qu'elle jugeait toujours trop longues, et d'une pédanterie plus qu'agaçante. Contrairement à nombre de curieux venus admirer l'événement de leurs propres yeux, et par la même occasion, à profiter à la campagne électorale d'Alistair, elle, elle avait reçu une invitation, Là, elle n'avait plus vraiment le choix, s'était-t-elle dit en soupirant à la vue de l'enveloppe ministérielle. Invitée de marque, comme disait la lettre, elle se devait de venir. Génial, vraiment. Elle détestait être suivie par une bande de fans, recevoir compliments sur compliments, voir des regards admiratifs et béats posés sur elle. Mais pire, elle détestait qu'on prenne son image d'attrapeuse de renommée internationale pour des fins aussi magouilleuses que l'était la politique. Hors, elle se doutait bien que là, Alistair profiterait de sa présence pour ça, c'était un homme calculateur, manipulateur... Elle avait toujours eu beaucoup de respect pour lui, comme pour tout le monde, en soit, aussi, ne s'aventurait-elle pas à le juger. Seulement, Ministre ou pas, elle ne le laisserait pas se servir d'elle. Personne n'oserait jamais le faire, pas à elle...

Enfin... Toujours est-il que la célébrissime prodige du Quidditch avait fini par venir, un peu à contre-coeur, malgré tout. Déjà, elle voyait la foule se mouvoir autour de la fameuse statue qu'elle ne faisait qu'entrapercevoir. Non, ce qu'elle voyait surtout, ou plutôt qui elle voyait, c'était le Ministre, bien sûr. Comment aurait-il pu en être autrement, hein? Il avait sans doute pris grand soin de prendre la place de choix, pensa-elle avec une certaine ironie, alors qu'elle s'avançait de son pas tranquille et impérieux, tâchant de ne pas trop se faire remarquer. Difficile, pour quelqu'un comme elle. Mais pour commencer, elle avait choisit des habits très simples. Beaux et classes, mais très simples. Ces gens qui se vêtissaient comme de vrais aristocrates, alors qu'ils n'en avaient ni l'allure ni quoi que ce soit, d'ailleurs, la faisait doucement rigoler. C'était d'un pathétique navrant. Pourquoi diable ne restaient-il pas eux-même? Se rendaient-ils compte du riddicule qu'ils laissaient transparaître, tout ça pour une statue...? Non, sans doute pas... Quoi qu'il en soit, elle se plaça dans la foule, se faisait la plus discrète possible. Être reconnue et provoquer ces remarques, ces maudites remarques suaves qui lui glissaient le long de l'échine dans un frisson dégoûté n'aurait été qu'une honte à effacer, pour elle...

Un peu de hauteur ne nuira pas à ma fonction, bien au contraire. Philinte avait préféré se dégager des contraintes de cette microsociété sorcière pour mieux l'appréhender. Il monta alors au premier étage, à côté du bureau du Ministre où un balcon avait été aménagé pour admirer l'atrium. Accompagné de son fidèle photographe Joseph, le journaliste passa quelques minutes à contempler la scène qui s'offrait à lui et détailla la foule pendant que M. Caron parlait.

le discours, il le connaissait, il avait été distribué aux journalistes accrédités pour qu'ils puissent relever tranquillement les phrases soigneusement soulignées par les collaborateurs du Ministre, comme d'habitude, celles qui étaient censées être choc, fines ou belles tout simplement. Tout était fait pour mâcher le travail aux journalistes, je dirai même plus, pour le leur ôter et les soumettre au pouvoir en place.

Mais Philinte n'était pas de ces caniches qui rampent docilement, tout au contraire. C'est pour ça qu'il avait choisi le Chicaneur. On lui laissait une relative liberté d'action, de ton et éditoriale. Aussi, dès qu'on lui confia le discours, il le froissa, le mit en boule, et le jeta.

En bas, l'excitation régnait. Beaucoup se demandaient pourquoi le Ministère avait tant de temps à réagir, à honnorer les héros de la nation. D'autres considéraient qu'il s'agissait d'un gaspillage d'argent public servant au mieux les intérêts du Ministre... La vérité était certainement entre les deux, et Philinte devait en rendre compte.

Le journaliste prenait des notes sur son carnet, et nota par exemple la présence de la star du quidditch, Oolong Ichabod...

Dire qu'il n'avait pas envie d'être là relevait du pléonasme. Ecouter son père débiter ses discours interminables aussi. Voir les gens applaudir et acquiescer ce personnage encore plus.

Comme tous les commerçants du Chemin de Traverse, nerf de la guerre de l'économie sorcière, Calum avait été invité à cette inauguration, et il était venu. Personne ici ne connaissait les liens qui unissaient le Ministre et lui, heureusement, sinon, il ne se serait pas déplacé.

S'il l'avait fait, c'était simplement pour honorer la mémoire de l'histoire et de ses héros en se disant que le jour où les manuels de Poudlard n'y feraient plus référence, le monde tomberait à nouveau sous l'emprise des pires extrèmes.

A son arrivée, Calum se précipita vers la fontaine sur les rebords de laquelle on pouvait s'asseoir. Il y croisa une charmante dame.

- Bonjour.

Du temps sur ma garde. Voilà ce que me coûtait cette inauguration. Néanmoins, il me fallait rester au contact de la bonne société, me montrer, affirmer ma position. Rien de tel qu'un évènement pareil.

Le Ministre? Je ne le hais point. Je ne l'aime point. Il est vaniteux, perdu dans ses ambitions. Sa fonction il l'arbore comme une talonnette à son égo. Pourtant, il n'avait pas besoin de ça, la nature l'avait déjà pourvu de fort belle manière. Se tenant là, comme ça à gigotter en prononçant ses paroles d'un air convaincu, il me donnait l'impression d'une poule essayant de voler.

A mesure que j'avançai dans la foule, je cherchai désespérément des visages familiers. Et face à la multitude de visages qui s'offraient à ma vue, deux solutions: feindre devant ceux à qui je n'avais pas envie de parler, détourner le regard de ceux qui m'indisposaient.

Et puis, j'aperçus Alienor. Elle était en compagnie d'un jeune homme à l'air blasé. Je m'avançai vers eux. La fontaine constituait un endroit idéal pour se faire voir...

- Bonjour Alienor. Monsieur...

Je tendis une main vers ce jeune homme avec empressement. Quelqu'un qui n'avait pas vraiment envie d'être là n'était certainement pas une mauvaise personne...

Debout dans son dressing, Alexander tournait et retournait sur lui même. Il avait choisi un pantalon de tweed et cherchait maintenant la chemise et la veste adéquate mais en vain. Malgrè des étagères bien remplie, rien n'avait lair de convenir au vieil homme qui tenait à être le plus élégant et à se faire remarquer, comme son titre de Lord et son rang de Ministre l'exigeait. C'est alors que son regard tomba sur un costume totalement différent. Un sourire naquit sur son visage. Ca y était. Il s'était enfin décidé. Il retira son pantalon en Tweed et enfila un kilt vert à carreaux gris, une chemise blanche à jabeau et une jacket noire. Il fignola son vêtement en ajoutant l'escarcelle dans laquelle il prit soin de ranger quelques affaires, enfila ses hoses, les longues chaussettes de laine dans laquelle il disposa le Sgian Dubh, un petit couteau.

Il était heureux, la coutume était respectée. Il lança un sort d'agrandissement permettant, sans changer la forme de l'escarcelle, d'y ranger plus de chose. Il y introduisit sa baguette et une bonne bouteille de Whisky Pur Feu.

Il descendit les escaliers et rejoingnit, dans le petit salon, Sophie et Aleck (sa fille et son petit-fils).
"Vous êtes prêt ?" leur demanda-t-il, légèrement exaspéré par l'accoutrement de Sophie.
Il prit Aleck par la main, ce dernier prenant à son tour le poignet de sa mère, empoigna une bonne dose de poudre de cheminette et tous les trois disparurent dans une illumination de flammes vertes.

Les trois Cunningham arrivèrent dans la Grand Hall du Ministère, déjà bien plein d'une foule de sorciers quelconques.
Alexander quitta du regard le reste de sa famille et plongea dans la foule vers un bain de congratulations.

Milo arriva tranquillement au Ministère, à pied. Il avait profité de la douceur du temps pour se dégourdir un peu les jambes. C'est par la traditionnelle cabine téléphonique moldue qu'il débarqua au niveau de l'Atrium.

Il chercha sa soeur du regard sans arriver à la voir et tourna pendant dix minutes avant de l'apercevoir en train de discuter au bord de la fontaine. En marchant il écouta attentivement les paroles du Ministre. Il l'aimait bien ce personnage. Il était dynamique, sur le coup, toujours en train de s'occuper des vrais problèmes des sorciers... Non, ça, c'était ce que le bas peuple pensait ou du moins, ce qu'on voulait lui faire voir. Et lui, il savait jouer de ça pour s'attirer la sympathie du plus grand nombre. Rien que pour ça, Milo l'admirait. Après, il fallait bien reconnaître que les mesures qu'il avait réussi à faire passer pour les classes les plus aisées l'avaient aussi satisfait. En tant que grand propriétaire, il l'avait bien ressenti dans ses impôts.

bref, Milo approcha de la fontaine et salua tout le monde en gardant sa soeur en dernier.

- Bonjour ma soeur, tu es splendide... lança-t-il joyeusement en l'embrassant affectueusement sur la joue.

- Merci... se contenta-t-elle de répondre rougissante.

Elle avait de quoi! Lorsqu'il prononça ses paroles, Alienor repensa immédiatement à la nuit qu'elle avait passé sur Bayswater Road, et la proximité de penelope n'était rien pour arranger les choses.

Alienor savait son frère rétrograde sur certaines conduites, et elle n'était pas sûre que sa relation avec la Directrice de Sainte-Mangouste soit à son goût. Aussi, elle ne savait qu'ajouter. Heureusement qu'un charmant jeune homme lui avait adressé la parole.

- Bonjour Monsieur. Il me semble vous avoir déjà vu... N'êtes-vous pas le libraire du Chemin de Traverse? Elle lui adressa un large sourire pour se décontracter elle-même.

Puis, elle se tourna enfin vers Penny..

- Salut... Tu vas bien?

A nouveau ses joues s'empourprèrent. Elle se pencha pour lui faire la bise et se retourna immédiatement vers Milo.

- Milo, je te présente Penelope De Luxley, Directrice de sainte-Mangouste. Penelope, je te présente Milo Lancaster, mon frère.

Quelque chose me disait à la tête d'Alienor que son frère aurait réprouvé la relation qu'elles avaient eu l'autre soir. Ce qui m'apparut aussi tout de suite, c'était à quel point Milo Lancaster était séduisant. La photo n'avait pas déformé la réalité pour une fois.

J'inclinais respectueusement la tête vers lui en ignorant les idioties que débitait le petit Ministre.

- Enchantée de faire votre connaissance Milo. J'ai beaucoup entendu parler de vous.

Et après cela que faire?

La foule se massait à côté de l'estrade du Ministre qui au bout d'un quart d'heure n'avait toujours pas fini de discourir. A force il faudrait lui apporter une gourde ou sa langue allait déraper. Au milieu de la foule, telle une rock star, Alexander Cunningham fit son apparition, triomphant, en jupe, ... tel un ancien empereur moldu. L'image avait de quoi sourire. Rajoutez à cela les poignées de mains à tout le monde... la situation avait quelque chose de ridicule. A peu près comme nous autres boudeurs assis sur le rebord de la fontaine.

Que d'argent gaspillé! Quelle manifestation stupide! Que de futilités...

Sir Dexter Malsane n'avait que faire de cet évènement créé de toutes pièces par le Ministère. Cependant, il faisait partie des invités de l'institution pour ses diverses collaboration. Plusieurs fois il avait participé à différentes missions diplomatiques pour le compte du Ministère. Les relations économiques qu'il avait nouées à l'étranger avaient beaucoup plaidé en sa faveur.

Apparemment on avait été content de lui et même si ces faits remontaoent à quelques années, le carton d'invitation qu'il avait reçu la semaine auparavant prouvait bien qu'il jouaissait encore d'une excellente réputation auprès du Ministre et de ses collaborateurs.

Le discours du Ministre s'éternisait mais la foule ne semblait pas rassasiée.

*Quelle pitié. Les idées de Voldemort n'étaient pas mauvaises, mais il avait sous-estimé le rôle que pouvait jouer la population à leur égard. Sa mégalomanie l'a perdue. C'est une leçon à assimiler pour tous ceux qui souhaiteront marcher dans ses pas, aussi fous qu'ils soient.*

"Etrange sculpture..." s'exclama Alexander alors qu'il regardait son ami le Ministre discourir, les mains dans le dos et se balançant légèrement d'avant en arrière. Bien entendu, le fait de s'être placé juste à côté de sir Malsane et d'avoir dit cela assez fort pour être sûr qu'il l'entende n'était pas anodin.



Alexander avait plongé dans la marée humaine qui inondait l'Atrium. Lui qui n'aimait guère la compagnie de la foule, surtout quand celle-ci n'était présente que par pure stupidité, tels un troupeau de moutons, il avait pourtant serrait autant de mains que le sosie du père noël en période de fêtes.
"C'est beau mais c'est lointain tout ça." avait-il dit à une petite sorcière à moitié bossue qui lorgnait furieusement le buffet que des elfes de maison remplissait durant le discours.
"C'est beau mais c'est lointain tout ça." répéta-t-il à un jeune homme admiratif devant l'idée de la sculpture.
"Je disais c'est beau mais c'est lointain tout ça." dit-il encore à un sorcier massif qui venait lui serrer la main et qu'il se rappelait avoir rencontré un jour lors d'un match des Portree Pride.

Alexander continua son avançée dans la foule compacte, quelque peu flatté par le geste amical du Ministre à son égard, et s'arrêta aux côtés d'un homme à la silhouette rondouillarde, à la moustache impacable et essuyant ses lunettes avec un mouchoir d'un blanc éclatant.
"Etrange sculpture..." s'exclama-t-il alors qu'il regardait son ami le Ministre discourir, les mains dans le dos et se balançant légèrement d'avant en arrière.

- La main devant votre bouche, monsieur Turner...

Alors qu'il s'apprêtait à bailler ouvertement, Roy porta rapidement une main à sa bouche tandis que son professeur d'Astronomie, monsieur Cygnus, lui jetait un regard réprobateur. S'excusant d'un hochement de tête, le jeune homme demeura silencieux cependant, se contentant de regarder l'assemblée amassée là tout en tentant d'occulter le discours pompeux du Ministre de la Magie. L'Université avait convié ses élèves à venir participer à cet évènement "historique", songeant que c'était une bonne occasion pour tous ces jeunes gens de se souvenirs des faits passés. D'accord, les faits étaient passés, des sacrifices avaient eu lieu, mais était-il nécessaire de se montrer si ronflant et hypocrite envers la mémoire de gens décédés pour le salut de la communauté sorcière ? Pour sûr, le Ministre avait frappé fort aujourd'hui, marquant ainsi un point mémorable dans sa réputation et sa carrière politique. Mais pensait-il tout ce qui était ici raconté ?

Hermione Granger était qualifiée de "la sorcière la plus brillante de notre temps". Elle était promise au plus brillant avenir, à la plus belle carrière... certains la voyaient déjà Ministre de la Magie à ma place.

- Voilà qui aurait été facheux... peut-être bien qu'elle aurait pu vivre quelques années de plus, mais pas assez si vous comptiez conserver le poste de Ministre...

- Roy, si par malheur quelqu'un vous entendait proférer de telles paroles ce serait désastreux pour vous... Murmura son professeur.

Cet homme n'était pas mauvais dans le fond, au contraire, il couvait son élève comme s'il se fut agi de quelqu'un d'important à ses yeux... mais Roy ne comprenait pas pourquoi personne ne tendait à interrompre un temps soit peu ce discours. De toute manière, silence ou pas, personne ne pouvait entendre les paroles édictées dans le fond de cette salle à cause de la distance... S'inquiéter n'était donc pas indispensable. Dans tous les cas, le jeune homme et les autres élèves qui avaient été conviés à accompagner le professeur Cygnus étaient tenus à bonne distance de la foule aristocratique des lieux.

- Va-t-il se décider enfin à découvrir ce monument... ? Souffla Cygnus d'un air las.

Cette petite remarque fit sourire Roy : à son âge, le vieil homme avait du mal à tenir debout trop longtemps, mais il venait probablement de prononcer tout haut ce que beaucoup devaient penser tout bas...
Certes, mais le discours, devait être loin d'être terminé...
Secouant légèrement la tête, Roy chercha parmi la masse grouillante de convives quelques têtes qu'il eut pu connaître... mais c'était loin d'être facile vu d'ici. Pris de curiosité, il décida donc de fausser compagnie au groupe d'élèves et de se mettre en quête d'une connaissance... sans trop savoir si c'était plus par envie de bouger un peu, ou par besoin de voir du monde. Etait à parier que c'était surtout parce qu'il avait du mal à tenir en place.

Le Ministère débalait son discours, tentant une petite touche d'humour, qui tira un mince sourire las et moqueur, avouons-le, à l'attrapeuse. Pourquoi diable devait-elle venir à cette inauguration, hein? Pourquoi? D'accord, rendre hommage aux héros nationales, c'était très bien, mais elle pouvait tout aussi bien penser à eux en étant sur un balai, non? Etait-ce réellement nécessaire d'être présent, alors que l'on ne faisait qu'attendre bêtement, avec le sentiment d'être d'une inutilité insolente...? Oolong détestait ça.

Autant, elle n'avait rien de particulier à reprocher au Ministre, mais ne se sentait qu'exaspérée par ce genre de 'fêtes'. En effet, elle devait toujours être de la partie, sous prétexte que nombre de gens souhaitaient la rencontrer, etc, etc. Etant donné qu'elle se désintéressait pas mal de la politique, tout cela avait-il vraiment un sens? Elle en doutait. Elle en avait toujours douté, en fait...

Enfin... Maintenant qu'elle était là, autant jouer le jeu jusqu'au bout, s'était-elle dit, alors qu'elle faisait quelques pas parmis la foule, essayant vainement de se fondre dans la masse... avec un certain mal, bien entendu... Peut-être que c'était ce qu'Alistaire recherchait? Que les gens présents puissent voir à leur guise les "célébrités" présentes? Un bon coup de pub, magnifiquement joué, comme d'habitude... Seulement voilà, Oolong se refusait à se mêler à ce monde de politiques, pour ne pas en être l'objet. Hors de question qu'elle joue à ce petit jeu-là.

Réiix, le petit nouveau au Ministère de la Magie se présenta immédiatement dans l'atrium, au Rée-de-Chaussée. Il alla s'asseoir avec toute son équipe d'Auror vêtu différemment pour l'évènement grandiose du siècle. Réiix d'un pas égal au autre se dirigea vers le Ministre de la Magie, Alistair Caron, ainsi que toute les troupes qui avait servit d'aide à Harry Potter pendant qu'il était encore vivant. Ils s'approchèrent tous et s'inclina devant Mr. Caron puis ils se relevèrent. C'est soudain que Réiix prit parole.

-Mr. Caron, Au-Nom de toute les troupes d'Aurors ici présent, tous ceux qui ont aider Harry Potter à sortir de sa torture, malgré notre échec et notre victoire, sommes reconnaissant envers tous les Aurors mort aujourd'hui en essayant d'accomplir leurs mission, c'est à dire, évitez la mort de Harry Potter. Étant nouveau Chef Auror, je suis prêt à rendre une grande «Hommage» à toute nos troupes ainsi qu'au trio n'ayant pu connaître la gloire que nous leur offrons aujourd'hui. Chaque Auror, chaque sorcier qui étaient de notre coté, chaque étudiant de Poudlard ayant connus Harry Potter qui ont réussir à tenir leur langue malgré leur "peur" et les tortures que Celui-Dont-Ne-Doit-Pas-Prononcé-Le-Nom leurs à infligé doivent être reconnue comme des héros.

Réiix avait un air totalement sérieux et tous les Aurors avaient la même synchronisation que Réiix. Il était classé rangé par rangé, totalement identique et juste leurs visages donnaient une différence sur eux. Chacun était les bras droit serré sur eux, les pieds totalements collé, le même air sérieux que démontraient leurs visages. Tous étaient alignées de rangée en rangée comme des statues et aucun d'eux était mal positionné. Réiix le premier avant la première rangée reprit la parole.

-Mr. le Ministre, chacun ayant connu Dumbledore doivent être fier d'eux autant que moi. Nous avons tous faites notre possible afin de protégé Potter et plusieurs vétérans dont, Nymphadora Tonks, Alastor Maugrey Fol'OEil étaient des personnes importants aux yeux du Quartier Général. Tous le monde ici présent savent que Fol'OEil n'était plus des nôtre, mais il veillait sur Potter par choix personnelle et celà le rends comme héro autant de toute les Mangemorts et Mage Noir qu'il nous a placé à Azkaban. Monsieur le Ministre, je dis "Respect" à tous nos héros mort jusqu'ici et j'aimerais que nous disions "RESPECT À TOUS NOS HÉROS !" en choeur !

Réiix plaça sa main au coté de son front, le salut que faisait normalement les troupes soldats Moldus mais ceci était un peut différent. Tous les Aurors à ses cotés s'exclamèrent en même temps : "RESPECT À TOUS NOS HÉROS !" Pendant que Réiix désignait une grande salutation au Ministre de la Magie. Tous les Aurors revint normalement comme au début et Réiix reprit la parole.

-Au nom de tous nos héros ! Merci Monsieurs le Ministre.

Alistair n'en croyait ni ses yeux ni ses oreilles. Il avait aperçu la troupe d'aurors qui se dirigeait vers l'estrade de laquelle il prononçait son discours... Il continuait encore à parler lorsque ces idiots se rangèrent en rangs d'oignons devant lui, il prit peur...
Son discours comprenait encore quatre pages avant d'en arriver au moment de la découverte de la statue.

Lorsque leur chef prit la parole, Alistair craint le pire. Quelle sorte d'idiot fallait-il être pour oser interrompre le Ministre de la Magie en plein discours? Alistair ne comprenait pas cette attitude. S'ils avaient à rendre un hommage à leurs disparus, il n'avaient pas à le couper. Mais comment le lui faire sentir sans pour autant passer pour un muffle ?

Il se résigna à écouter, crispé, le petit numéro de cette troupe... Au moins, il apparaîtrait que les liens entre Ministère et les aurors étaient étroits.

- De rien Chef auror...

Et mine de rien, il reprit son discours... Une bonne beuglante partirait immédiatement lorsque la cérémonie serait échevée, accompagnée d'une mise à pied d'une semaine.

- L'occasion m'est ainsi donnée de vous rappeler le travail effectué par ce grand héros, par l'immense Dumbledore...

- Houuuuu, un vent de panique se serait-il emparé de notre cher Ministre??? A voir sa tête je n'en doute pas.

Sur son parchemin, Philinte continua à prendre des notes:
" Intervention inopinée des aurors ... apparemment pas prévu dans le programme... A suivre ce qui arrivera à ce cher chef ... Je n'ose imaginer ce que va lui réserver le Ministre...."

Ah oui, ça, c'était une bonne question, effectivement. Caron n'est connu ni pour sa gentillesse ni pour son sens du pardon. Il y avait fort à parier que cette arriver brusque et sans manière ne lui avait pas plu. Mais comme il souhaitait ne pas faire de faux-pas pour son image, il garderait cela pour le "Off".

Et Philinte se mit en colère. Intérieurement il bouillait de voir encore une fois se jouer devant lui une comédie des plus noires, jouer une valse des mensonges et des apparences.

- Sapristi, cela ne s'arrêtera donc jamais?

Contrairement aux autres personnes présentes, badaux non conviés compris, le directeur de la Confédération Internationale Sorcière était arrivé en retard. Si bien que lorsqu'il fut enfin dans le hall, c'était lorsque le chef auror faisait démonstration de bêtise, en s'attirant sans s'en doute, Dresde en était certain, les foudres du ministre. Ce dernier se montra malgré tout fort courtois. Comment ne pas sourire devant cette scène, lorsque l'on connaît si bien ce milieu, hein? Aussi, l'ex prisonnier d'Askaban n'essaya même pas de dissimuler le dédain et l'exaspération qui teintait cette mince ouverture que formaient ses lèvres rosées.

Vêtu d'un magnifique ensemble vert foncé sur lequel trônait une cape noir charbon, et d'un gilet émeraude, comme à son habitude, monsieur Hesse faisait preuve d'une élégance décadente, qui s'accordait à merveille à l'ambiguïté qui le caractérisait. En effet, personne ne savait vraiment quelles étaient ses positions, et son passage par la case prison ne faisait que renforcer les mystères qui l'entouraient. On dénotait cependant un certain attrait de la part du sorcier pour les Sang-Pur, dont lui-même faisait partie, et un penchant pour l'anarchie pure et simple. Du moins, il s'en amusait beaucoup, semblait-il...

Avec une aisance qui lui donnait l'air d'une ombre que l'on croit voir passer, d'une de ces faibles brises que l'on ressent à peine et qui, pourtant, vous donnent des frissons, Dresde se frayait un chemin parmis la foule, jusqu'à arriver non loin de la statue. Au même moment, Alistait évoquait Dumbledore; il s'arrêta, se grattant négligeament le bras gauche, désintéressé, visiblement. Dumbledore... Oui, bien sûr, un grand sorcier...

#Er hat nur storben bei dem Lord gekönnt...#

Oui, Herr Hesse était Allemand, Anglo-Allemand, mais profondément enraciné dans sa patrie d'origine. Il y avait passé toute son enfance. Peut-être n'aurait-il pas du, au fond. Peut-être que sans ça, certaines choses ne seraient pas arrivées... Non, il ne regrettait rien. Jamais. Aucun remord n'avait jamais traverser sa peau pâlotte, pour se nicher dans son coeur. Parfois, il se demandait même s'il en avait encore un... Il faut dire que la question était légitime, lorsqu'on avait un passé comme le sien...

- N'est-ce pas, répondit Andrew.

Il roula la pointe recourba de sa moustache gauche entre son pouce et son index. La tête de M. Cunningham ne lui était pas inconnue du tout, au contraire. C'était un personnage proche du Ministre, on disait même de lui qu'il était un conseiller influent.

- Je pensais que votre ami vous aurait convié à dire quelques mots à ses côtés! dit-il ironiquement.

Il cessa son astiquage de moustache pour se concentrer sur M. Cunningham. Andrew avait pas mal de question dans la tête, mais toute cette foule minablement amassée autour de l'estrade et avalant les paroles du Ministre comme les enfans mangent des dragées de bertie Crochue l'insupportait.

- Vous êtes arrivé avec deux charmantes personnes M. Cunningham.

Pendant que les uns proposaient un discours pompeux pour féliciter les héros de jadis, que d'autres discutaient entre eux, et que d'autres encore se rassemblaient pour chanter "gloire au Ministre", c'est le bruit d'un sachet de bonbons faisant un vacarme épouvantable qui retentissait dans une bonne partie de la salle. Assis sur la rembarde d'un balcon près du plafond, Will essayait tant bien que mal de réussir sa mission du jour : trouver un nounours vert dans une tonne de nounours rouges et jaunes ! Pourquoi n'en avaient-ils pas mis dans ce paquet-là ? Lui qui adorait les nounours verts à la cerise : c'était un crime ! Mais, toujours acharné, le jeune homme insouciant qui produisait cette mini-anarchie, ne se souciait pas le moindre du monde du fait que son attitude pouvait gêner l'assemblée. Poussant un soupir résigné, il rangea le précieux emballage dans sa sacoche et tourna de nouveau la tête vers le spectacle qui s'offrait à ses yeux.
Le patron n'allait sûrement pas être content de voir qu'il manquait un Auror à l'appel de ce brillant rassemblement. Will haussa les épaules : les autres avaient été forcés de se retrouver là, derrière Réiix Selwin, ce dernier ayant demandé une attitude impeccable à ses subordonnés. Tous étaient vêtus de la même façon, pour adopter la même attitude... mais pas William Astuan.
Mettant sa main en visière au dessus de ses yeux alertes, ce dernier vit avec un certain amusement que personne n'avait remarqué son absence, du moins était-ce le cas de son chef, pas des autres, certainement. Bah, tant mieux, au moins, il n'aurait pas droit à un savon mémorable.

"RESPECT À TOUS NOS HÉROS !"

- Hein ? "Respect à tous nos zéros" ? Mais, chef ! Il ne faut pas de liaison entre le mot "nos" et le mot "héros" !

Biensûr, personne n'avait entendu cette remarque naïve de la part du jeune Auror qui regardait de loin, puisque ce dernier n'avait fait que murmurer pour lui-même. Une grimace s'était affichée sur son visage en regardant encore une fois les tenues des autres. Une fois de plus, Will n'était pas vêtu de la tenue réglementaire, mais d'une tenue décontractée et d'une longue veste de cuir noir, qu'il portait toujours, malgré le fait qu'il fallut porter une robe... Le jeune homme avait sa façon de vivre, alors il ne voyait pas trop pourquoi il fallait s'habiller tous pareils... Après on traitait les gens de "troupeau de moutons".
Non ! Lulu n'était pas comme ça lui >_< ! D'ailleurs, il ne portait pas de vêtements du tout...
Baillant à se décrocher la machoire, Will haussa un sourcil en constatant l'attitude hésistante d'Alistair Caron : oh-oh, ça sentait le roussi...
Se mettant debout sur la rembarde, le jeune Auror tenta de trouver une idée de génie qui pourrait sauver l'honneur des troupes... mais n'en trouva aucune T__T...

Après quelques minutes de discours supplémentaires prononcés dans une relative sérénité, monsieur le Ministre décida qu'il était temps de clôturer l'innauguration.

- ... je vous remercie.

Sous les bravos de la foule en délire, Alistair le magnifique recula et pris en main la cordelette qui lui permettrait de dévoiler la statue. Il réfléchit à ce qui s'était passé jusqu'à présent. Il s'était tenu à son programme. Seule l'arrivée de cette andouille d'auror aurait pu gâcher la fête. "Note mentale: repenser absolument à la sanction à envisager."

Son regard parcourut l'auguste assemblée. Jefferson ne s'était pas trompé. Pris par sa concentration, il n'avait pas prêté la moindre attention à l'audition tant son oeil avait l'habitude de se poser et de regarder sans réellement voir ce qui se passait dans les salles où il prononçait ses discours.

Miss de luxley, Alexander, Mr. Malsane, notre star nationale Ichabod et bien d'autres. c'est bizarre il n'avait pas vu de journalistes...

Lorsque les applaudissements cessèrent, il tira sur la corde et le voile tomba découvrant la magnifique statue. Elle était en granit rose et avait à peu près la même taille que celle de la fontaine. Le jeune Potter et Miss granger se tenaient fièrement debout, baguette en main, prêts à affronter les mangemorts qui pourraient approcher. Derrière eux, la mine de Mr Weasley junior était beaucoup moins confiante. Certes, il tenait sa baguette, il on aurait pu croire qu'il s'abritait derrière les autres... "Décidément, le scuplteur a fidèlement suivi mes instructions."

- Mes amis, je crois qu'il est grand temps de nous diriger vers le buffet.

C'était pourtant vrai qu'une foule énorme s'était amassée juste pour écouter les paroles du Ministre ! On voyait bien que personne ne devait trop le connaître personnellement à en juger par les regards émerveillés des gens. Une fois la statue complètement dévoilée, Roy leva les yeux pour observer, se sachant désormais loin de son professeur et des autres élèves qui observaient au moins avec autant d'émerveillement que les autres. C'était vrai que le nouveau monument était bien réalisé... chaque personnage judicieusement reproduit était presque réel tant les détails étaient remarquablement travaillés. On eut dit qu'un épisode de la vie de ces jeunes gens avait été emprisonné entre l'espace et le temps, sans aucun espoir de retour à la réalité.
Ca faisait froid dans le dos.

* Je me demande qui est l'architecte... *

Songea Roy en reculant un peu sans vraiment prendre garde à ce qu'il faisait. Bousculé soudainement par quelqu'un, le jeune homme manqua basculer sur le sol, mais se retint de justesse et par pur réflexe à la veste de quelqu'un... pour finir sa course assis sur les fesses en secouant la tête. Qui était donc le sombre crétin qui venait de provoquer cette bousculade ? Passablement irrité, Roy leva les yeux vers l'homme sur lequel il s'était rattrapé et constata l'imposante marque de whisky qui était apparue sur la veste de ce dernier. Oups...
L'homme entâché était assez imposant, plus grand que Roy en tout cas, une moustache s'agitait sous son nez et une paire d'yeux froids le toisait. Un instant, le jeune homme cru être revenu en arrière dans sa propre vie...

- ...

Pourquoi s'excuserait-il au fait ?
Ce n'était pas lui qui avait renversé le verre, ni même lui qui avait provoqué la bousculade.

Sophie, que son père avait tant pressé avant de partir de leur résidence de Kneazle, avait littéralement été abandonnée par ce dernier dès leur arrivée au Ministère. Elle arpenta la foule, un sourire étrange, entre crispée et respecteux, au lèvre.
Elle vit à un moment une jeune femme qu'elle ne connaissait pas lui faire un signe pour lui dire bonjour de loin. Sophie répondit par un grand signe peu discret avant de comprendre que ce bonjour ne s'adressait pas à elle mais à un bel homme qui se tenait derrière elle et la bouscula d'ailleurs légèrement lorsqu'il passa à côté d'elle pour rejoindre la femme qu'il venait de saluer de loin.

Sophie avança encore et reconnut son cordonnier. Celui-ci s'approcha d'elle et la salua poliment, lui précisant de faire bien attention de ne pas casser son talon aujourd'hui. Sophie sourit poliment mais crispée sous les regards qui se tournèrent vers elle.
"Merci" bredouilla-t-elle avant de continuer son exploration de la foule.
C'est alors qu'elle vit son père, discutant avec un homme de petite taille dont la tête toute ronde était surplombé d'un chapeau melon. Elle s'approcha et entendit le petit homme lui poser une question mais Alexander n'eut pas le temps de répondre que déjà sa fille l'appela; "Père"

Alexander se tourna et présenta Sophie à son interlocuteur.