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| La Lignée des Cunningham [en construction] | |
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Alexander Cunningham
Nombre de messages : 200 Age : 86 Localisation : Entre Londres et Glencow Date d'inscription : 13/09/2007
| Sujet: La Lignée des Cunningham [en construction] Mar 2 Oct - 17:13 | |
| Un auteur, je ne sais plus lequel, a écrit un jour ; "La vie débute par un cri et s’achève dans le silence.". Je ne suis pas encore arrivé au terme de mon existence mais ce que je sais, c’est que depuis ma naissance, je n’ai cessé de crier.
Mon histoire commence au soir du 25 Août 1938. A dire vrai, elle commencerait réellement quelques 9 mois plus tôt mais il paraît plus raisonnable de débuter cette histoire au soir du 25 Août 1938, un soir pluvieux durant lequel, dans une petite maison de la banlieue de Dublin, ma mère me mis au monde. Ma mère s’appelait Mary. Avant de se marier, elle portait le nom de Christmas. Mes grands-parents devaient soit avoir beaucoup d’humour soit être de vrais sadiques, comme le sont tous ces chiens d’anglais. L’un ou l’autre m’importe peu en réalité étant donné que je n’ai pas connu mes grands-parents. Mais ma mère avait changé de nom et prit celui de O’Tool lorsqu’elle avait épousé mon père. Lui, il s’appelait Paddy O’Tool. Il descendait d’une vieille famille Irlandaise et considérait comme un honneur le droit de porter un tel prénom. Mes parents m’ont appelé Alexander, comme le roi de Macédoine qui avait conquit la moitié du monde connu avec juste une simple armée, son courage et son idéalisme. Ca, c’est mon prénom, mon nom entier c’est Alexander James William Aurelius O’Tool. James pour l’intelligence. William pour l’élégance. Et enfin Aurelius pour la grandeur. Mon père voulait y rajouter Paddy, afin que je n’oublie jamais mes origines mais ma mère s’y opposa, et comme bien souvent, la volonté de la femme fit fléchir celle de son mari.Avant même l’âge de 4 ans, j’étais déjà l’un des plus jeunes globe-trotters. En effet, ma mère, archéologue, parcourait le monde, appelée par les Etats à fouiller leur sol, explorer leurs temples ancestraux, enrichir les collections privées et les musées nationaux. Mon père, journaliste, retraçait pour les colonnes du Daily News les recherches de sa femme et la vie, les coutumes et les politiques des pays traversés. Je n’ai jamais su comment ces deux-là s’étaient connus. On ne parlait pas de ce genre de choses chez nous. Tout ce que je sais c’est qu’avant même l’âge de 4 ans, j’avais fait des pâtés de sable au cœur du Sahara, m’étais pendu aux lianes de la jungle cambodgienne et avait plongé dans la neige antarctique.
Mon père est ma mère étaient pour moi de bien étranges personnages. Ils n’allaient pas du tout ensemble. On dit cela de bien des couples mais dans le cas de mes parents, leurs caractères étaient si opposés que je me suis souvent demandé comment ils pouvaient vivre tous les deux. Bien entendu, cette question trouva vite sa réponse lorsque je me mariai à mon tour. Ma mère était une femme sublime, comme il en existe probablement peu sur cette terre. Elle alliait à la fois la grâce, la beauté, la ruse et l’intelligence. Ses longs cheveux couleur d’ébène flottaient au rythme des alizés, des siroccos. Ses yeux d’un marron foncé projetaient un regard à la fois perçant et tendre. Et sa peau restait, malgré les heures passées au soleil, dans le sabre ou la terre, d’une infinie douceur. Mon père était tout son contraire. Ses cheveux châtains étaient toujours impeccablement coiffés. Ses petites lunettes rondes, qu’il ne mettait que pour lire et travailler, cachaient des yeux bleu vert. Seuls ses doigts, parfois tachetés d’encre, pouvaient troubler cette apparence de perfection. S’agissant de leurs activités, mon père et ma mère s’opposaient là aussi. Mon père préférait amplement le doux confort de son bureau à la rudesse des lieux de travail de ma mère. Il était d’ailleurs bien plus mondain que sa femme. Néanmoins, ma mère le suivait généralement dans les réceptions où ils étaient conviés, mais si pour mon père c’était un moyen de se montrer dans un de ses plus beaux apparats nouvellement acheté, il s’agissait davantage pour ma mère de tenter de dénicher de nouveaux clients pour elle et son équipe. Moi, pendant ce temps, je restais à l’hôtel ou son ma tente, surveillé par une vieille femme rapidement trouvée dans les environs par mon père.
A l’âge de 4 ans, j’étais devenu trop grand, trop indépendant et trop turbulent pour continuer à suivre ses parents à travers le monde. Ils décidèrent alors de me confier à un vieil ami, Lord Sean Cunningham. A partir de cette date, je fus élevé dans un univers totalement différent. En effet, Lord Sean Cunningham, dont les cheveux et la barbe d’argent trahissaient un âge avancé, n’était autre que le conservateur du Palace Home Museum, siège qu’il avait obtenu au principal musée d’Ecosse après avoir céder celui qu’il avait occupé pendant plus de 20 ans au Louvres, à Paris. Eduqué par Miss Ducal, une femme relativement âgée dont le statut de vieille fille était probablement dû à son aspect aigri mais qui était d’une extrême gentillesse envers moi, j’appris les bonnes manières, l’élégance et un soupçon d’éloquence. La vieille femme, qui n’avait été embauchée que pour s’occuper de moi, veillait, comme le souhaitait Lord Cunningham, à faire de ma petite personne un parfait gentleman, dans la pure tradition britannique. Et si je me prêtais aisément au jeu, prenant même parfois les mêmes postures que le vieil homme, qui était devenu son mentor, je ne pouvait, comme tout garçon de mon âge, m’empêcher de courir à travers les couloirs du château, frôlant les armures et les sarcophages, les vase Ming et les statuettes néolithiques, sans néanmoins ne jamais poser un doigt sur les peintures ou casser une œuvre, ce que le Pr. Cunningham n’aurait laissé impuni. Mais si le travail de Miss Ducal pouvait sembler aisé, la gouvernante n’était pas moins inquiète. En effet, si j’étais le plus souvent d’un caractère plutôt facile, le moindre saut d’humeur, aussi rare soit-il, provoquait d’étranges réactions. Des objets pouvaient se mettre à trembler, mes cheveux commencer à voleter comme si une brise envahissait la pièce, …etc…
Si mes parents n’étaient pas souvent présents pour moi, ils essayaient de se réserver au moins une semaine tous les ans pour venir me voir. Etait-ce pour compenser leur absence ou se donner bonne conscience ? Je n’en ai toujours pas la réponse. Néanmoins, nous passions de longues heures à parler, surtout avec mon père, ma mère préférant les étreintes aux longs discours. Mon père voulait tout savoir. Ce que je faisais, comment je m’amusais, quelles études je comptais faire et la profession que j’envisageais pour mon avenir. Mais à 5 ans, que sait-on de ces choses-là ? Je me souviens d’une fois où il avait convaincu ma mère de nous emmener voir l’Irlande. Il voulait nous montrer là où il avait grandit, les racines de notre famille, qui étaient surtout les racines de SA famille. Nous nous rendîmes donc sur les bords du Connemara. Qu’est-ce que l’Irlande en fin de compte ? Ce fut lors d’une de ces visites annuelles que Miss Ducal choisit d’informer mes parents des l’anomalie de leur fils. Si mon père, qu’un début de célébrité avait commencé à rendre arrogant, n’y prêta guère d’attention, ma mère s’en inquiéta grandement, allant jusqu’à chercher au tréfonds de sa mémoire quelle profanation de tombeau pouvait être à l’origine de cette malédiction. Tout ceci était d’un tel ridicule.
Il fallut attendre mes 6 ans pour qu’un nouveau tournant n’intervienne dans ma vie. Mes parents, conscient de l’énorme service que le Pr. Cunningham leur avait rendu et ne souhaitant pas abuser davantage de sa générosité, m’inscrirent dans une institution scolaire élémentaire en plein cœur de la Suisse. Mon cœur de jeune garçon qui considérait Miss Ducal et le Professeur comme mes deuxièmes parents, se déchira. Lord Cunningham, qui quant à lui n’avait eu ni femme ni enfants, s’était attaché à moi. Il ne s’opposa nullement à l’idée de l’internat helvète mais demanda à ce que je rejoigne la demeure écossaise durant les vacances scolaires, ce que Robert et Mary ne refusèrent pas. Avant le départ, Miss Ducal prit tout de même le soin de m’apprendre à maîtriser mes émotions et l’étrange don que j’avais reçu.
Je passai 5 ans dans cet institut et y apprit tout ce qu’un petit garçon moldu devait savoir. Les chiffres, l’écriture n’eurent bientôt plus de secrets pour moi, ces dernières années passées chez le Professeur m’avaient rendu incollable en histoire et en géographie, le latin et l’anglais étaient devenues mon lot quotidien. Mais les cours n’étaient bien sûr pas, comme dans toutes les écoles, les seuls endroits où on pouvait apprendre des choses. Cette école était un vrai melting pot des populations mondiales. On y trouvait naturellement des élèves suisses et frontaliers mais également des fils d’armateurs grecs, de bourgeois espagnols ou d’intellectuels scandinaves. Je me liai particulièrement d’amitié avec le fils d’un ancien aristocrate chinois ayant fui son pays après la chute de l’Empire. Ce qui me força à apprendre à baragouiner le mandarin. Mais je me doutais que ma façon de m’exprimer dans cette langue relevait plus du massacre linguistique que du prodige verbal. Les cours étant quant à eux dispensés en français, en allemand et en italien, afin de respecter la diversité culturelle helvète, je n’eu donc d’autres choix que d’apprendre ces langues, ce qui je paru nettement moins difficile que le chinois. Mais si durant l’année scolaire je m’évertuais en suisse à parler toutes ces langues et à retenir Virgil et Thomas d’Aquin, dès que pointaient les vacances, je m’empressais de prendre le train de Genève et l’avion pour Glasgow dans lequel le Professeur avait prit soin de me réserver une place côté hublot.
J’eu d’ailleurs la surprise, lors de mon retour en Ecosse, après 5 années passées en Suisse et mon Certificat d’étude élémentaire en poche, de retrouver, en plein mois de juin, mes parents, m’attendant à la résidence Cunningham. La joie de retrouver tout ce qui avait fait ma petite enfance fut si grande que j’en oubliai durant quelques jours tout de ces 5 années de séparation avec la terre d’Ecosse, jusqu’à mon ami Shan avec qui j’avais tant apprit et tant ri. Mais si mes parents étaient là, il devait y avoir une raison. En effet, le Professeur et eux tentaient de choisir dans quel collège j’irai à la rentrée. Le Pr. Cunningham avait bien quelques contacts dans la History School of Edimbourg, pensant ainsi avoir plus souvent auprès de lui celui qu’il aimait maintenant tel un fils, mais mes parents préféraient m’envoyer dans une école normale de Londres dont ils avaient entendu le plus grand bien. Miss Ducal ne s’intéressait guère à cette question, même si elle espérait en secret me voir plus souvent que lors de mes années en Suisse. Elle était préoccupée par tout autre chose. J’avais, durant tout le temps passé loin de chez moi, profité des moments de solitude pour m’amuser à changer la forme, la couleur et la taille des choses qui l’entouraient avant de leurs faire reprendre leur apparence habituelle afin que personne ne le remarque. Si cela m’amusait beaucoup, ça n’inquiéta que davantage ma gouvernante qui s’enquit de prévenir Robert, Mary et le Professeur. Mais toutes ces questions trouvèrent une réponse le jour où un hibou frappa au carreau de la Grande Salle à Manger du château. Une lettre qu’il tenait en son bec était adressé à : Mr. Alexander James William Aurelius O’TOOL Troisième chambre du deuxième étage. Résidence Cunningham GLENCOE - ECOSSE
Ceci intrigua au plus haut point mes parents, surtout ma mère, qui ouvrirent l’enveloppe sans tarder. Les quatre adultes, les yeux écarquillés, relurent plusieurs fois la missive, décortiquant chaque mot y étant inscrit. J’étais un sorcier. | |
| | | Alexander Cunningham
Nombre de messages : 200 Age : 86 Localisation : Entre Londres et Glencow Date d'inscription : 13/09/2007
| Sujet: Re: La Lignée des Cunningham [en construction] Mar 2 Oct - 18:56 | |
| Ma mère se réjouit pour moi. Je pourrais enfin rejoindre un monde qui était le mien et rencontrer des gens qui auraient les mêmes particularités que moi, tout du moins était-ce là ce que le couple pensait. Mon père, depuis l’arrivée de ma lettre d’admission à Poudlard, ne m’adressait plus la parole. Il avait d’ailleurs passé le plus clair de son temps muet comme une carpe. Il ne disait plus un mot et évitait soigneusement de croiser mon regard.
Moins d’une semaine après l’arrivée de la lettre de convocation de Poudlard, ma mère et la Professeur, secondé de Miss Ducal, s’étaient au maximum documentés sur les sorciers, s’étaient procurés les ouvrages, chaudrons, baguette et autres ustensiles demandés, … Le Professeur avait parcouru presque l’intégralité des ouvrages dont il disposait dans sa bibliothèque personnelle et celle du musée afin d’aider tant qu’il pouvait Mary dans la tâche qui lui incombait en tant que mère. Ainsi bardé, j’étais prêt à explorer le monde.
Le jour dit, mes parents, Lord Cunningham, Miss Ducal et moi-même nous rendîmes à la gare de King Cross, à Londres. Le Professeur avait tout spécialement réservé un avion privé afin de faire le voyage de l’Ecosse jusqu’à la capitale anglaise. Arpentant les quais de la gare, aucun ne comprit comment un train pouvait partir d’ici en passant inaperçu. Comment un train pourrait quitter King Cross pour un lieu inconnu de tous sans que cela n’attire l’attention ? Et où était cette voie 9 ¾ ? Mais la réponse vint d’elle-même lorsqu’un homme étrangement vêtu nous accosta et nous demanda si nous cherchions la voie 9 ¾. Il paraissait visiblement habitué à ce genre de situation et il me prit par la main avant de me faire passer une barrière qui me mena devant le Poudlard Express. La suite de l’histoire, chaque enfant sorcier la connaît car je n’eu pas de réactions différentes de celles des autres élèves de Poudlard de mon âge. A la surprise de cette découverte se mêla l’excitation du voyage suivi de l’extase à la vue du château illuminé par une myriade de chandelles dansant dans la pénombre de la nuit.
Mais l’un des premiers souvenirs que je garde de Poudlard est bien entendu la cérémonie de répartition. Quand j’entendit mon nom, je m’avançai vers le pupitre où se dressait la table des professeurs et, sur un tabouret miteux, un chapeau tout aussi délabré. Je s’assis sur le tabouret et le professeur McNuffley posa le Choixpeau sur ma tête. Celui-ci fouilla dans ma tête. J’entendais en moi toutes les questions que pouvait se poser le couvre-chef à mon sujet. Finalement, il clama haut et fort ; « GRYFFONDOR ». Je ne savais pas, à ce moment-là, si cela était une bonne ou une mauvaise chose mais je redescendis tout sourire au bas des marches, m’apprêtant à une nouvelle aventure.
Le reste de l’année se déroula sans encombre. Je me plaisais énormément au sein d’une maison dont les qualités et les vertus étaient si précieuses. Et c’est le visage radieux que je revins à la résidence Cunningham pour les vacances de Noël, de Pâques et durant tout l’été.Je trouvai rapidement mes marques au sein de la maison Gryffondor. Mon caractère m’aida à me faire rapidement des amis mais, étrangement, je n’avais pas la même relation avec ceux-là que celle que j’avais pu avoir avec Shan et mes autres camarades moldus lors de mes années en Suisse.
Je me fis peu à peu aux coutumes du monde sorcier. J’avais déjà apprit à voler sur un balai, ce que trouvait du plus amusant d’ailleurs. J’avais joué souvent avec le Lord Cunningham aux Echecs mais je riais bien plus quand je jouais à la version sorcier du jeu. Je m’étais d’ailleurs promis d’acheter un échiquier pour le Professeur dès que je pourrais aller au Chemin de Traverse ou à Pré-au-Lard. Mais un problème se posait encore, c’était l’emploi de l’argent sorcier. J’avais déjà eu du mal, lorsque j’étais plus jeune, à comprendre comment fonctionnait la monnaie étant donné que les noms et les équivalences changeaient à chaque fois que mes parents et moi traversions un nouveau pays. On venait maintenant me parler de Mornilles, de Noises et de Galions. La première fois qu’on avait fait allusion à ces unités monétaires devant moi, j’avai pensé à des espèces de chenilles, à des réserves d’écureuils et aux armadas perdues au fond des eaux mais nullement à de l’argent. Néanmoins, après plusieurs semaines d’explications intensives, j’avais enfin saisi dans quel ordre de grandeur allait cette monnaie mais les conversions entre la monnaie des sorciers et les livres sterling n’était pas encore mon fort.
C’est durant cette année que n’acquit en moi une véritable passion pour le Quidditch. Bien entendu, j’avais assisté, durant ma première année, aux matchs de la coupe des 4 Maisons. J’avais soutenu comme il se doit l’équipe de Gryffondor, même s’il me fallut quelques temps pour tout comprendre des règles de ce jeu. Mais lors de ma seconde année, je vouai un véritable amour pour ce sport. Je m’étais documenté sur l’histoire du Quidditch, ses règles, les équipes,… Je m’étais offert, lors d’une sortie sur le Chemin de Traverse avec le Professeur durant les vacances de Noël, tout un équipement du parfait supporter de Gryffondor. Des écharpes Rouge et Or, des banderoles sur lesquelles ont pouvait voir un lion abattre à terre un aigle, donner un coup de pâte à un blaireau ou couper un serpent en deux, …etc … Lord Cunningham, qui ne comprenait pas tout de toutes ces nouvelles choses dont je ne cessais de lui parler, m’encourageait néanmoins dans cette voie. Il trouvait importante la pratique d’une activité physique, même s’il aurait préféré que je me mette au Criquet. Et il me fit une énorme surprise en m’emmenant, un jour, voir un match de Quidditch. Tout le long de la route, je n’avais eu de cesse de lui demander où il m’emmenait et il avait gardé la destination secrète jusqu’à ce que je me trouve devant le stade. Je ne lui ai jamais demandé comment il avait su qu’un match se jouait ce jour-là et à quel endroit trouver le stade. J’imagine que c’était grâce à la Gazette des Sorcier à laquelle il s’était abonné. C’était un match opposant les Portree Pride aux Appleby Arrows. Les Portree gagnèrent 460 à 270. C’était le premier match professionnel auquel j’assistais et je m’en souviendrai toute ma vie.Alors que l’été touchait à sa fin et que je commençais à rouvrir mes livres de classe et à ranger mes affaires de magie dans une grande malle spécialement compartimenté par le Professeur afin que chaque ustensile, livre, ingrédient,… trouve ça place, un hibou vint frapper au carreau de ma chambre. Miss Ducal, qui m’aidait à faire mes valises et n’était toujours pas habituée à voir ces volatiles d’aussi près, sursauta en criant d’une petite voix aiguë, ce qui me fit beaucoup rire mais effraya quelque peu le hibou. J’ouvris la fenêtre, pris la lettre qui pendait de la patte de l’oiseau et le remercia en déposant un Galion dans la besace qu’il avait accrochée aux serres. Le volatile sortit la pièce du sac de tissus, la déposa sur le rebord de la fenêtre et s’envola. J’ouvris l’enveloppe adressée à mon nom et dépliai le parchemin qu’elle contenait. Comme je m’en doutais, il s’agissait de la liste de fournitures scolaires à se procurer pour la rentrée et la date de cette dernière. Mais un second parchemin avait était introduit dans l’enveloppe. Ce second parchemin était une convocation du Directeur de Gryffondor ; le Pr. McNuffley. Inquiet, tout autant que Miss Ducal et le Professeur, je pris le Poudlard Express et arrivai, alors que mon cœur battait depuis des heures la chamade, à la gare de Pré au Lard. Dès que j’entrai dans le château, le concierge, Mr Flitch, me conduisit vers le bureau du Professeur McNuffley. Ce dernier se leva et m’accueillit les bras ouverts et après quelques minutes de politesses il en vint aux faits.
Depuis plusieurs années, chaque maison avait une ou deux pages réservées dans le journal de Poudlard afin de faire partager à toute l’école la vie à l’intérieur des murs de chacune des quatre maisons formant Poudlard. La section réservée à la maison sang et or avait était astucieusement intitulée, par les premiers rédacteurs de cette rubrique, Gryff’Info. L’un de ces fameux premiers rédacteurs n’était autre que la rédactrice en chef du journal de Poudlard et son passage en septième année ajouté le surplus de travail qu’induit cette nouvelle l’empêchait désormais de supporter seule la tâche de rédactrice en chef du journal et responsable de la section Gryff’Info. C’était pour cela qu’elle avait fait appel au Pr. McNuffley afin que ce dernier trouve, parmi les élèves de Gryffondor, un éventuel remplaçant à la tête de la partie Gryff’Info. Doutant de mes compétences en la matière, j’acceptai néanmoins l’offre que me fit le directeur de ma maison, me disant que je pourrais toujours trouver de l’aide auprès de mon père, spécialiste en la question.
Alors que les vacances de Noël débutaient, je pris comme à mon habitude le Poudlard Express jusqu’à Londres et un avion affrété par le Professeur jusqu’à Glasgow où il vint me chercher en voiture. Nous étions maintenant dans l’allée bordée d’arbres centenaire qui menait au château. De là, je pouvais voir le perron se dévoiler peu à peu. Mais alors que je m’attendais à trouver sur le pas de la porte mon père et ma mère accompagnés de Miss Ducal, seules les silhouettes de la gouvernante et de ma mère s’offrit à moi. Je savais que le fait d’être un sorcier avait refroidi les relations entre mon père et moi mais de là à ne même pas se présenter pour mon arrivée, alors que ça faisait plus d’un an que je ne l’avais pas vu… J’étais légèrement agacé mais la joie de revoir ma mère, Miss Ducal, le Professeur et le château effaça rapidement ce ressenti. Alors que la voiture s’avançait vers le perron, je vis le visage de ma mère couvert de larmes. Je descendis rapidement de l’automobile et courut vers ma mère pour la serrer fort dans mes bras. "Ne pleurez pas ma mère. Je suis enfin arrivé." lui dis-je. J’appris plus tard dans la soirée que ses larmes n’étaient pas pour moi mais pour mon père qui nous avait quitté quelques jours plus tôt. Si la bienséance veut que la perte d’un membre de sa famille vous attriste, la fin de mon année scolaire n’en fut pas pour autant bouleversée. Mon père avait passé ces trois dernières années à m’ignorer et à se faire détester. Aucune larme ne me vint le jour où on le mit en terre si ce n’était de voir ma mère dans un tel état pour un tel homme. Le bon côté des choses c’était que ma mère avait, depuis cette tragédie, élu domicile à la résidence Cunningham et avait réduit ces interventions à l’étranger. Je pouvais donc profiter d’une mère comme tous les enfants normaux à chaque vacance.
Dernière édition par le Mer 3 Oct - 20:17, édité 2 fois | |
| | | Alexander Cunningham
Nombre de messages : 200 Age : 86 Localisation : Entre Londres et Glencow Date d'inscription : 13/09/2007
| Sujet: Re: La Lignée des Cunningham [en construction] Mer 3 Oct - 11:26 | |
| L’été se passa sans encombre. Le Professeur continuait à m’apprendre l’histoire de la Perse durant l’antiquité tandis que Miss Ducal tentait tant bien que mal de m’enseigner l’art de la danse de salon. Mais la fin du mois d’août fut un peu plus tourmentée. En effet, alors que le soleil se levait tout juste sur la plaine écossaise et que ses rayons se réfléchissaient sur le loch tout proche, un bruit énorme me réveilla. Je me redressai d’un coup avant de me rejeter en arrière, décidé à replonger dans le sommeil. Une douleur atroce me fendit alors le crâne. Me relevant tout en frottant l’arrière de sa tête, je compris rapidement que je venais de me prendre la tête du lit. Tout sommeil disparut et, encore étourdi par la douleur lancinante, je me levai et enfilai les premiers vêtements qui me tombèrent sous la main. C’est alors qu’un second bruit, encore plus important que le premier, retentit, suivi d’un cri aigu. J’ouvris à la volée la porte de ma chambre et descendit quatre à quatre les marches qui menaient au rez-de-chaussée. D’après ce que j’avais pu entendre, le cri venait du bureau du Professeur. J’entrai sans plus attendre dans la salle qui ne m’était d’ordinaire accessible que lors des cours avec Lord Cunningham et fus estomaqué par le carnage et la fumée qui planait dans cette pièce. En effet, des morceaux de pierre jonchaient le sol. Le bureau du Professeur était renversé, des livres et des feuilles volantes recouvraient le dallage de la salle. Au milieu de la pièce se tenait, debout, le Pr. McNuffley, au pied de qui était évanoui Miss Ducal. Lord Mc Harwell arriva à son tour dans le bureau, vêtu d’une robe de chambre rapidement enfilée. Le Pr. McNuffley, directeur de la maison Gryffondor à Poudlard, m’observa avec une grande attention, m’examina de la tête au pied. Un sourire naquit sur son visage fin, avant que ses yeux ne se dirigent vers le Pr. Cunningham en lui tendant la main. En y regardant de plus près, le Pr. Cunningham était aussi bien habillé que peut l’être un sorcier tentant de se fondre dans la masse moldue. Mais le plus drôle était probablement la tête de Lord Cunningham. En effet, le conservateur moldu, qui avait déjà beaucoup de problème à s’habituer à la correspondance par hiboux interposés, avait un visage ahuri devant le carnage de la pièce, la présence du Pr. Maniest et sa tenue pour le moins originale. L’enseignant de Poudlard, qui avait vraisemblablement eu du mal à s’extirper de la petite cheminée de cette pièce, sembla se rendre compte du chantier qu’avait provoqué son arrivée et, d’un coup de baguette, remédia au problème en remettant la pièce en ordre. J’assis Miss Ducal sur un fauteuil et me dirigeai rapidement vers le Pr. Cunningham pour faire les présentations. Il fallut plusieurs minutes au vieil écossais pour s’accoutumer à l’idée de parler avec un sorcier, autre que moi. D’autant plus que c’était la première fois que quelqu’un utilisait la magie dans cette maison. Mais la conversation put enfin débuter. Après quelques mondanités, le directeur de la maison Gryffondor en vint enfin aux raisons de sa venue ici. Evans avait été choisie pour faire partie de la délégation que le collège de Poudlard enverrait en France, à l’école de Beaubâton, pour la Coupe des Trois Sorciers. Après moult explications et argumentations, le Pr. Cunningham céda, pour mon plus grand bonheur. Je bondissais de joie dans toute la pièce.
A cette époque, la Coupe des Trois Sorciers était l’une des rencontres les plus réputées d’Europe, attirant la presse des quatre coins du vieux continent, et aucune réglementation n’avait encore imposé de limite d’âge aux participants de cette compétition.
Ainsi, un mois après mon arrivée à l’école, moi et une vingtaine d’autres élèves des diverses maisons de Poudlard et de tout âge montèrent à bord d’une immense montgolfière, capable d’accueillir une cinquantaine de passager, et firent route vers la France.
Toute l’année scolaire, je la passai dans les murs de l’école de Beaubâton. Pour Poudlard, il n’y eut rien de vraiment exceptionnel à retenir de cette escapade en France puisque ce fut un élève de Serpentard qui fut choisi mais qu’il passa de façon très limite les deux premières épreuves et fut éliminé au cours de la troisième. Néanmoins, je fus marqué par cette année passée en compagnie des étudiants français qui faisaient honneur à leur école. Tout rappelait sans cesse les caractères de cette institution, de l’élégance des uniformes, la grâce des élèves féminines, la galanterie et de l’amabilité des élèves masculins, la finesse de l’architecture jusqu’à l’hospitalité de l’infirmerie puisque c’est en effet dans cet endroit que les élèves de Poudlard félicitaient généralement leur champion après chaque épreuve. Mais quelque chose d’autre me marqua également. Il s’agissait d’une petite frimousse aussi pâle qu’un matin de printemps, une silhouette aussi radieuse qu’un généreux soleil d’août et des cheveux blond ondulant comme l’eau des lochs écossais. Tous mes moments libres, je les passais bien souvent en compagnie de cette créature qui m’offrit mon premier baiser.
Peu avant la fin de l’année scolaire, je revins en Grande Bretagne. Le ciel s’était à nouveau légèrement assombri, la température de l’air s’était quelque peu rafraîchit,… Mais dans mes souvenirs, il existait un coin de France où j’avais laissé une partie de moi. Un goût sur mes lèvres que je n’oublierais pas de si tôt.Avant même que ma cinquième année ne commence, je reçu à nouveau, par hibou postal, en même temps que la liste des ouvrages et des ustensiles à se procurer pour la rentrée, une convocation du Pr. McNuffley ; le Directeur de Gryffondor. Moins inquiet que deux ans auparavant, je pris le Poudlard Express et arrivai à la gare de Pré au Lard. Comme deux ans auparavant, dès que j’entrai dans le château, le concierge, Mr Flitch, me conduisit vers le bureau du Professeur McNuffley. J’y entrai et fus des plus surpris. Il y avait là le Professeur McNuffley, comme je m’y attendais, assis derrière son bureau, mais également le Professeur Grouniev, Directeur de la maison Serpentard, le Professeur Maniest, Directeur de la maison Serdaigle, le Professeur Florius, la directrice de la maison Poufsouffle, ainsi que le Professeur de Vol, Mme Balowey et, surtout, le Directeur de Poudlard ; le Pr. D’Artness. Je fus incapable de raisonner. Pourquoi étaient-ils tous là ? Aucune réponse ne me vint à l’esprit et je m’attendais déjà au pire. Le Professeur McNuffley se leva et dit :"Alexander, je vais prendre un gros risque."Je sentais mon cœur battre plus fort encore."Tu sais certainement de Yann Mesop, l’ancien Capitaine de l’équipe de Quidditch de Gryffondor a fini ses études à Poudlard et se trouve maintenant en Pologne, en tant que Délégué britannique au ministère polonais de la coopération internationale des jeux magiques."Je hochai légèrement la tête de haut en bas, même si je ne savais pas réellement jusqu’à lors où était parti celui qui avait toujours perdu la coupe de Quidditch de Poudlard."Le Professeur Balowey m’informe que tu es passé expert dans le maniement du balai magique."Je me sentis flatté et regardai le professeur de Vol qui me fit un élégant sourire tout en courbant légèrement la tête dans une révérence courtoise."Sur conseil du Professeur Balowey, et avec l’accord des Directeurs des trois autres maisons ainsi que du Directeur D’Artness, j’ai le plaisir de t’offrir le poste de Capitaine de Quidditch de Gryffondor."Je n’en croyais pas mes oreilles. Je regardai l’ensemble des professeurs qui applaudissaient et lui souriaient, à l’exception du Professeur Grouniev qui devait sûrement caché sa joie derrière son habituel visage froid. Le Professeur Maniest vint même me passer la main dans les cheveux dans un geste affectueux de félicitation. Durant toute l’année qui suivie, je m’efforçai d’être le meilleur Capitaine qui soit. Occupant le poste de Poursuiveur, je pouvais passer parfois pour un excentrique. Mes méthodes étaient peu orthodoxes. Mais l’équipe de Gryffondor parvint néanmoins en finale du Championnat de Poudlard. Mais je n’avais hélas personne avec qui partager sa joie, Rose ne m’ayant pas recontacté depuis mon départ de Beaubaton.
Mais je n’oubliai pas pour autant que la cinquième année se termine par le passage des BUSE. Depuis que j’étais tout jeune, et davantage encore depuis que je possédais ma propre baguette, je prêtais une grande attention aux sortilèges et aux enchantements. C'était donc avec une extrême assiduité que je participais aux cours du professeur Maniest. Néanmoins, je m'e montrais très mauvais, malgré mes efforts qui, il fallait bien le dire, n’étaient pas toujours des plus importants, en botanique. J’eut néanmoins :
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