Venez, venez, venez,...

Nombre de messages : 43 Age : 65 Date d'inscription : 28/12/2007

Le soleil perçait à travers les fins rideau de soie de la chambre du Professeur Trelawney, chambre qui juxtaposait à la fois son "laboratoire" et la Salle de Divination.
Elle se leva de son fauteuil dans lequel elle était confortablement assise, les yeux fermés, la bouche pendante, un léger filet de bave coulant sur son menton et un étrange son rauque s'échapant de sa bouche. Bref, en pleine méditation méditation. Elle se leva et fit quelques pas en direction de la fenêtre pour observer l'extérieur. Le soleil était radieux en cette belle journée d'Avril et de nombreux élèves en profitaient, certains étant allongés sur l'herbe, d'autres se lançant un souafle, d'autres révisant à l'ombre d'un arbre, ou d'autres encore profitant de l'absence de Rines, le nouveau concierge, pour piquer une tête dand le lac. Mais connaissant la vue de Sybille et étant donné qu'elle n'avait pas prit la peine de pousser le rideau, Merlin seul savait si elle était consciente de la joie qui inondait Poudlard en cet après-midi ensoleillé.

Elle se dirigea vers la porte de sa chambre et entra dans la salle de Divination, empoigna un sac de papier et sortit rapidement de la Salle de cours. Elle prit alors machinalement la direction d'un mur recouvert d'une tapisserie verdâtre légèrement rapée, son attention semblant se porter sur toute autre chose que ses pas. Elle traversa la tapisserie et disparut derrière le mur.
Peu d'élèves le savaient, ormis peut être les Maraudeurs, dont faisait partie la bande à James Potter puis plus tard les Weasley, mais Poudlard était, tel un gruyère, truffé de galeries secrètes. Celle que venait d'emprunter Sybille permettait d'aller soit chez Honeyduke, soit dans le couloir du second niveau, soit dans la salle de bains des garçons de Poufsouffle. S'agissant de cette dernière destination, Dumbledore, en son temps, avait prit soin d'en bloquer l'accès par une peinture, comme celle qui permettait d'accéder dans les salles communes dont seul le Directeur de la maison au blaireua connaissait le mot de passe. Sybille l'avait emprunté une fois par mégarde elle s'y refusait maintenant depuis qu'elle fut surprise par un élève, un 7ème année qui prenait sa douche alors qu'elle entrait dans la salle de bain.

Quelques minutes s'écoulèrent avant que Sybille ressorte du passage secret par le couloir du second niveau. Elle était sortit du mur comme elle y était entrée. Sans prêter plus attention à ce qui se passait autour d'elle.
Elle emprunta l'escalier principal et sortit à son tour dans le parc.
Elle avait un but précis et se dirigea droit vers le lac, son sac avec son étrange contenu.

Arrivée au bord du lac, elle ouvrit le mystérieux sac de papier, fourra sa main droite dedans et en sortit une poignée de... miettes de pain... qu'elle répendit sur la surface onduleuse de l'eau.